Des païens accusent les chrétiens d’être des faibles. Nietzsche a écrit :
« Qu’est-ce qui est plus nuisible que n’importe quel vice ? — La pitié qu’éprouve l’action pour les déclassés et les faibles : — le christianisme... »
Aujourd’hui, de jeunes catholiques sont attirés ou troublés par cette pensée et nous devons répondre à ces accusations : les païens ont-ils raison ?
1 Co 9, 24-27 :
Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide. Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié.
Je trouve trois choses ennuyeuses de mon quotidien que je peux offrir à Dieu. Exemples : l’attente
dans les transports, un travail désagréable,
tel ou tel manque de confort, etc.