Dans l’Évangile, notre Seigneur Jésus-Christ ne cesse de nous recommander la prière : « Il faut toujours prier, sans se lasser » ; « Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation » ; « Demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; et à qui frappe on ouvrira. »
Mais pourquoi demander des choses à Dieu et que lui demander ?
C’est ce que nous explique aujourd’hui le Père Réginald-Marie.
Saint Alphonse de Liguori, Le grand moyen de la prière :
Mais dira quelqu’un : moi, misérable, sur quoi fonder cette confiance sûre d’obtenir l’objet de ma demande ? Sur la promesse faite par Jésus-Christ : « Demandez et vous recevrez » (Jn 16, 24). Qui craindra d’être trompé, s’écrie saint Augustin, quand la Vérité nous promet ? « Comment pourrons-nous douter d’être exaucés quand Dieu, la Vérité même, s’engage à nous accorder ce que, dans la prière, nous implorons de lui ? » Certainement, poursuit-il, le Seigneur ne nous exhorterait pas à lui demander ses grâces s’il n’avait l’intention de nous les distribuer. « C’est précisément ce que Dieu nous inculque si fort et, si souvent, répète dans l’Écriture : « Priez… Demandez… Cherchez…, etc. » et vous obtiendrez selon vos désirs. Pour nous amener à prier avec la confiance voulue, le Sauveur nous apprend dans sa prière, le Notre Père, que, recourant à Dieu pour recevoir les grâces nécessaires au salut – le Pater les contient toutes –, nous l’appelions, non pas Seigneur, mais Père : « Pater noster ». Car il veut que nous sollicitions de Dieu les grâces avec la confiance d’un enfant pauvre et malade, implorant de son propre père nourriture et remèdes. Si un fils est mourant de faim, il lui suffit de le manifester à son père, et aussitôt son père lui procurera des aliments. Atteint par la morsure d’un serpent venimeux, il n’a qu’à montrer sa blessure à son père, et son père, tout de suite, y appliquera le remède déjà en sa possession.
Je prends 10 minutes pour méditer en silence sur la Sainte Trinité qui habite dans mon âme, si je suis en état de grâce, ou qui veut y habiter si je suis en état de péché mortel – en ce cas je regrette du fond du cœur mon péché et prends mes dispositions pour me confesser au plus vite.