Le mélancolique est un calme, qui mesure les risques et prévoit avant de se lancer. Il a un penchant naturel pour la prière et la contemplation. Il se concentre sur l’essentiel. C’est un très bon conseiller, car il sait écouter, analyser et proposer des solutions. Mais le mélancolique a un problème : il est compliqué, très compliqué...
Henri-Dominique Lacordaire, o. p., Conférences à Notre-Dame de Paris :
La doctrine catholique s’est proposée de changer de fond en comble le sentiment que nous avons naturellement de nous-même. Elle s’est attaquée à ce sentiment qui semblait indestructible et n’être pas différent de notre essence ; elle a espéré nous en former un autre tout contraire, et j’admire cette espérance et cette singulière sécurité. J’admire une doctrine qui ne craint pas renverser l’homme par sa base, qui non seulement veut extirper en lui un sentiment radical, mais qui crée un sentiment opposé à l’ancien, et se promet d’en faire inauguration au plus profond de son cœur. L’homme vivait d’orgueil, il vivra d’humilité. […] Aucune autre doctrine n’a prétendu exalter l’âme humaine autant que la doctrine catholique ; aucune autre ne lui a proposé une ambition plus grande et plus extraordinaire. Elle ne lui parle que de ses origines et de ses fins divines ; elle substitue pour elle l’éternité à l’immortalité ; elle lui donne Dieu pour frère et le Ciel pour patrie […] Ainsi la plus haute exaltation de l’âme doit s’allier et s’allie, dans la doctrine catholique, à la plus profonde humilité.
Pas de viande aujourd'hui. Quelle est ma principale qualité ? Quel est mon attrait spirituel dominant (les bonnes choses que la grâce de Dieu m'incline à faire) ? Normalement, cela est lié à mon tempérament. J'en rends grâces Dieu.