Dans l’un de ses poèmes devenu célèbre, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus a proclamé la toute-puissance de la miséricorde de Dieu qui sera toujours plus forte que nos péchés :
« Si j’avais commis tous les crimes possibles, je garderais toujours la même confiance, car je sais bien que cette multitude d’offenses n’est qu’une goutte d’eau dans un braiser ardent. »
À notre tour, nous avons la possibilité de faire l’expérience de la miséricorde de Dieu, si nous nous confessons. Le Père Bertrand-Marie vous explique comment se préparer à la confession et recevoir avec fruit le pardon sacramentel de Dieu.
Raymond-Daniel, Sermons de choc ou la clé du Paradis, Letellier, 1960, pp. 89-90 :
Un vrai plaisir de se confesser
Beaucoup de chrétiens ne vont se confesser qu’avec répugnance et ennui. C’est une démarche qui leur coûte beaucoup. Résultat ? Leurs confessions sont aussi espacées que possible. Et c’est un grand dommage pour leur âme.
Le père Adolphe Petit, jésuite belge mort en 1914, était un religieux d’une éminente vertu et un directeur spirituel fort recherché. « Avec lui, disait-on, les confessions, c’était tout à fait charmant. » Et de fait, il se montrait père autant que possible, s’employait à guérir, à consoler, à fortifier les âmes auxquelles il inspirait la confiance d’une manière absolue. On sortait de la confession tout pacifié et transformé.
Un jour, un pénitent demande au père au cours de sa confession : « Pourquoi souriez-vous ? Je suis content, répond-il, parce que chaque faute que vous accusez va être effacée et que votre âme en deviendra plus blanche. » En apprenant la chose, un ami du premier s’écria : « Oh ! alors, il va bien rire tantôt quand il m’entendra. »
Je décide du lieu et du moment de ma prochaine confession à faire avant Pâques.